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Date de création : 06.03.2011
Dernière mise à jour :
05.05.2019
1509 articles
Les faits
- Au soir du dimanche 4 mars, Vladimir POUTINE est proclamé vainqueur de l'élection présidentielle, avec 63,25% des voix.
M. POUTINE entame donc un nouveau mandat de Président de la Fédération de Russie. Il s'agit, désormais, d'un mandat de 6 ans (au lieu de 4 ans auparavant), et, constitutionnellement parlant, Vladimir POUTINE pourra se représenter pour un nouveau mandat en 2018.
Par conséquent, s'il était de nouveau élu dans six ans, il pourrait rester à la tête du pays jusqu'en 2024.
M. POUTINE a aujourd'hui 59 ans. (rappelons qu'il avait déjà été Président de la Russie de 2000 à 2008).
- Dès le lendemain - lundi 5 mars - de très nombreux manifestants contestaient cette élection dans les rues de Moscou et d'autres villes, comme Saint-Pétersbourg.
- Les élections législatives du 4 décembre 2011 avaient déjà été contestées: le parti de M. POUTINE, "Russie unie" avait remporté la majorité absolue au Parlement.
- Mais, pour ces élections législatives comme pour l'élection présidentielle, des irrégularités ont été constatées.
Le Conseil de l'Europe et l'OSCE (l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) ont souligné "certaines défaillances à la fois dans la préparation et la tenue de l'élection présidentielle".
L'ONG russe "Golos"a déclaré que cette élection n'avait été "ni libre ni équitable", tandis que l'un des opposants à Vladimir POUTINE, Mikhail PROKHOROV (arrivé en troisième position, avec 7,7% des voix) soulignait que l'on avait signalé quelque 4000 fraudes électorales (1).
- Pour sa part, M. POUTINE s'est montré très serein: "Nous avons gagné dans une lutte ouverte et honnête", devait-il déclarer au soir de l'élection.
COMMENTAIRES
1) Je ne suis naturellement pas dans le secret des dieux et des urnes russes!
Il est probable qu'il y a eu des fraudes ici et là.
Mais, pour passer d'une majorité très serrée (50,1% par exemple) au score de Vladimir POUTINE (plus de 63%), il aurait fallu, je pense, une fraude géante et généralisée, au niveau de toute la Russie.
Par conséquent, même si Vladimir POUTINE a pu gagner deux ou trois points de pourcentage grâce à des irrégularités, il est évident qu'il a obtenu la majorité.
L'élection ne sera vraisembablement pas remise en cause.
D'ailleurs, tous les grands dirigeants internationaux ont déjà adressé leurs félicitations au "nouveau" Président russe.
- En fait, tous les observateurs soulignent que Vladimir POUTINE garde la confiance des classes moyennes (surtout en province) et des retraités, qui le considèrent comme un garant de la stabilité du pays.
2) Cela ne va pas pour autant calmer un certain nombre de manifestants, de contestataires et de mécontents: jeunes, intellectuels, nostalgiques du communisme (le chef du Parti communiste, Guennadi ZIOUGANOV est arrivé deuxième à l'élection présidentielle, avec 17,18% des voix).
- Pour ma part, je le dis très franchement: il y a tout de même quelque chose de rassurant, en Russie et ailleurs, que le chaos ne s'installe pas dans l'ensemble du pays.
Je l'ai déjà dit ici: je me méfie de la tendance actuelle (depuis un an, avec ce qu'on a appelé le "printemps arabe") à simplement crier dans les rues "Dégage!" en direction du chef de l'Etat, quel qu'il soit.
Je pense sincèrement - et je ne suis pas le seul - qu'on s'est trompé, en grande partie, sur le caractère révolutionnaire de la situation dans les pays arabes.
Si, sous la pression de la rue, BEN ALI et Hosni MOUBARAK ont très rapidement quitté le pouvoir - respectivement en Tunisie et en Egypte -, c'est probablement qu'ils n'avaient plus envie de s' y accrocher, et, très certainement aussi, parce qu'ils n'étaient pas soutenus par les grandes puissances - Etats-Unis et autres.
En Libye, il a fallu une intervention armée des forces de l'OTAN pour éliminer KADHAFI (au sens propre, puisque l'ancien dirigeant libyen y a laissé sa vie).
Et surtout, réfléchissons à ce qui se passe en Syrie: Bachar El-Assad, soutenu notamment par la Russie et la Chine, n'a pas l'intention de partir. Il utilise les grands moyens pour écraser l'opposition - en massacrant littéralement une partie de son peuple...
Moralité
- Il faut d'abord se féliciter de vivre en démocratie - même si tout n'est pas parfait dans nos sociétés occidentales, même si la vie, financièrement parlant, y devient de plus en plus dure...
- Il ne faut pas flatter systématiquement le peuple parce qu'il descend dans la rue.
Certes, cela peut avoir du bon. La contestation est toujours utile et doit rester libre.
Pour revenir à la Russie, par exemple, tout le monde s'accorde à dire que POUTINE - que l'on compare pourtant aux anciens tsars de Russie! - devra faire des concessions.
L'exercice du pouvoir n'est pas chose facile.
Chez nous, M. SARKOZY le constate tous les jours!
Mais il ne faut pas systématiquement traiter de "fasciste" ou de dictateur un homme - ou une femme - qui tente de diriger le pays avec un tant soit peu de fermeté.
En vérité, notre contradiction en tant que citoyens, c'est que nous voulons tout et son contraire: à la fois la liberté et un dirigeant fort, qui assure l'ordre et la stabilité.
Pas évident!
Georges COHEN
_____________________
(1) Voir les articles du site Lemonde.fr
PHOTO = Vladimir POUTINE.