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Date de création : 06.03.2011
Dernière mise à jour : 05.05.2019
1509 articles


Le nouveau gouvernement (suite): le problème institutionnel

Publié le 18/05/2017 à 23:01 par jambambois Tags : moi pouvoir monde bonne france photo amis sur
Le nouveau gouvernement (suite): le problème institutionnel

Avant de présenter quelques autres membres du gouvernement d'Edouard Philippe, je voudrais m'arrêter sur une situation quelque peu ambiguë, due aux institutions de la Cinquième République.

 

Nous avons un nouveau gouvernement depuis hier.

Mais certains ministres seront contraints de démissionner dans un mois s'ils ne sont pas élus aux législatives, dans leur circonscription.

 

Bruno Le Maire, nouveau ministre de l'Economie, a eu l'honnêteté de le dire clairement ce matin:  "Je me présente aux élections législatives, parce que je tiens à ma circonscription de l'Eure... Ce serait une lâcheté de ne pas se soumettre au verdict des Français, pour voir s'ils approuvent  mon choix d'appartenir à ce gouvernement..."

 

Mais que se passera-t-il si M. Le Maire (on dit que sa réélection n'est pas garantie) et d'autres membres du gouvernement ne sont pas élus dans un mois?

Ils seront donc contraints de démissionner.

 

Aurons-nous fait un tour pour rien?

M. Georges Fenech, membre des Républicains, a souligné, dans L'émission politique de France2, que le gouvernement désigné hier n'était que "provisoire".  Pire encore: il ajoute que l'élection d'Emmanuel Macron est un "incident"!

 

Jamais l'expression de "troisième tour" utilisée au sujet des élections législatives n'aura eu autant de sens...

On n'a jamais autant parlé des législatives après une élection présidentielle, comme si les Français ne s'étaient pas prononcés massivement pour M. Macron, le dimanche 7 mai...

 

En vérité, ce sont les institutions de la Cinquième République - ou, du moins, les institutions révisées, depuis l'adoption du quinquennat - qui sont responsables de cette situation très ambiguë, voire explosive si M. Macron n'a pas de majorité parlementaire dans un mois.

Bon nombre de membres des "Républicains"  ne rêvent que d'une chose: une cohabitation avec le Président Macron, s'ils obtenaient la majorité parlementaire le 18 juin prochain (le chef de l'Etat devrait alors nommer un nouveau Premier ministre, issu de leurs rangs).

 

En vérité, le problème ne se posait pas de la même manière lorsque le Président était élu pour 7 ans (ce fut le cas de 1958 à 2002) pour la bonne et simple raison qu'à l'époque, de nouvelles élections législatives avaient lieu cinq ans après la présidentielle; donc, en raison de ce décalage et d'une éventuelle usure du pouvoir en place, le nouveau scrutin pouvait conduire à la cohabitation d'un Président de gauche et d'un Premier ministre de droite, par exemple (ce fut le cas lorsque la droite remporta les élections législatives de 1986, cinq ans après l'élection du Président socialiste François Mitterrand - ce dernier fut donc contraint de choisir un nouveau Premier ministre: en l'occurrence, Jacques Chirac). Et cela se reproduisit en 1993 et 1997.

 

Mais aujourd'hui, le mandat présidentiel n'est plus que de cinq ans, et les législatives n'ont lieu qu'une fois pendant le quinquennat:  immédiatement après la présidentielle.

De ce fait, la consultation législative apparaît quasiment comme une "formalité", visant à  conforter la majorité présidentielle.

Du moins en théorie...

 

Car, aujourd'hui, Emmanuel Macron souhaite rassembler tout le monde ou presque - droite, centre et gauche -, et nous risquons d'avoir un problème au soir du 18 juin, s'il n'y a pas de majorité parlementaire en faveur du Président.

 

Cette ambiguïté fait la complexité de notre système - mi-présidentiel, mi-parlementaire - et fait que, très souvent, nos amis étrangers ne comprennent rien à ce régime... assez incompréhensible d'ailleurs (car, contrairement au régime présidentiel américain, en France, le Président n'est pas responsable devant le Parlement) (1).

 

Pour le moment, laissons le mot de la fin à Christian Estrosi, membre des Républicains, qui disait, dès le 3 mai dernier (soit avant le second tour de la présidentielle):

 

"Ne laissons pas la France en panne pendant cinq ans".

 

Sous-entendu: donnons une majorité au Président Macron, les 11 et 18 juin.

 

Georges COHEN

____________________________

PHOTO =  L'Assemblée législative française.

(1)  Il faut être tout à fait honnête: le régime de la Cinquième République, reposant sur l'élection du Président au suffrage universel (c'était totalement nouveau) a apporté à notre pays une grande stabilité politique pendant plus de 20 ans (de 1958 à 1981) - car, sous le régime purement parlementaire de la Quatrième République, les gouvernements ne duraient souvent que quelques mois et ne résistaient pas aux motions de censure des députés. Sous la Cinquième République, les choses ont commencé à se gâter avec les deux septennats de François Mitterrand: 7 ans, c'était très long, et les élections législatives ont amené plusieurs fois au pouvoir un parti différent de celui du Président - d'où la nomination du principal adversaire au poste de Premier ministre - ce furent ces fameuses périodes de "cohabitation" (1986/1988;  1993/1995; et 1997/2002).