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Jean-Pierre COFFE est mort il y a quelques jours - le 29 mars 2016.

Il avait 78 ans.

Paix à son âme.

Il fut l'un des premiers à dénoncer la "malbouffe" et la composition douteuse de certains produits que nous achetons quotidiennement dans les grandes surfaces.

Il a eu parfaitement raison.

Pour l'avoir vu, comme vous tous, préparer et mitonner de bons petits plats devant les caméras de télévision, je dirai que c'était certainement un excellent cuisinier.

De toute manière, il avait l'amour de la gastronomie à la française et a, tout au long de sa carrière d'animateur et d'écrivain spécialisé, tenté de transmettre cette passion à la France entière.

Voilà ce je peux dire de positif au sujet de Jean-Pierre COFFE.

Mais je ne vais pas mentir ou jouer les hypocrites.

Je n'aimais pas beaucoup le personnage médiatique qu'il s'était construit.

Je ne le connaissais pas personnellement - je le précise.

Mais je n'aimais pas ses exagérations, ses contre-vérités, ses caricatures.

Je me souviendrai toujours de ce samedi soir où, invité d'On n'est pas couché pour présenter son nouveau livre, il avait voulu brosser un tableau très noir de la France, en criant sur le plateau de RUQUIER: "Les gens crèvent de faim!... ils font les poubelles sur les marchés!"

Moi-même très indigné, j'avais immédiatement réagi, sur ce blog, en lui répondant - à juste titre, je crois: "Non, M. Coffe, personne ne meurt de faim en France à l'heure actuelle... pas même les SDF!".

Je ne veux pas salir la mémoire de Jean-Pierre COFFE.

Ce n'est vraiment pas mon style.

Mais j'estime que ce type d'attitude ne fait pas de bien à la société.

M. COFFE avait certainement des qualités humaines, dans l'intimité et pour ses proches.

Mais je crois qu'il n'a pas su maîtriser réellement la parole médiatique.

Georges COHEN